Tranches de vie de motards dans la RDA des années 1950

Zschopau (rapport personnel). En l'honneur de l'anniversaire de J. W. Staline, l'équipe de l'usine IFA-DKW de Zschopau terminera la 5000e moto de type "RT 125" avant le 21 décembre. En appliquant des méthodes de travail soviétiques, le personnel de l'usine IFA-DKW a réduit de 50 % le temps de fabrication d'une moto.

Les Berlinois peuvent emprunter une "RT 125" ou une "Pitty" pour 10 DM par jour et 5 pfennigs pour chaque kilomètre parcouru à partir du 30 juin au magasin de voitures HO de la Stalinallee. L'utilisateur doit fournir lui-même l'essence. Monsieur Lenz, du magasin de motos Fruchtstraße, essaie également ses pittys (notre photo). Il souhaite également commencer la location. Mais le Konsum Friedrichshain n'a pas encore fixé les tarifs. Un raté à l'allumage?

Un "Pitty" coûte dix marks par jour - Extrait d'une disposition du Ministère du Commerce et de l'Approvisionnement

Berlin (NZ). Sur ordre du Ministère du Commerce et de l'Approvisionnement, des entreprises publiques de commerce de détail (HO) ont commencé depuis quelques semaines la location de produits industriels. Suite à des demandes de lecteurs, nous vous donnons ci-après de plus amples informations à ce sujet.

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Scooter "Pitty" 2300,- DM - 10,-/jour - 1,-/h
Motocyclette 980,- DM - 7,-/jour - 1,-/h

un taux kilométrique supplémentaire de 0,03.
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Les prix de location des scooters "Pitty" et des cyclomoteurs ne comprennent pas les frais d'essence.

Philatélie motorisée ou simple frime ?

Des vignettes touristiques en série / du kitsch sur de la bonne peinture

Quelle ne fut pas ma surprise, l'autre jour, de voir une moto Jawa garée dans la Bahnhofstraße à Köpenick. Son conducteur devait avoir beaucoup voyagé et être d'une propreté irréprochable. La machine brillait comme si elle venait de sortir du magasin. Il était évident qu'elle avait vu du pays, car de nombreuses décalcomanies étaient collées sur le garde-boue, le réservoir et la boîte à outils.

Il y avait de quoi être envieux : la Stubbenkammer et ses falaises de craie blanche sautaient aux yeux, Rostock et Wismar, la sorcière de Thale étaient également collées. Il y avait le château de Wartburg, Ilmenau, le Fichtelberg vaincu, le voyageur du monde avait été à Dresde et bien sûr en Suisse saxonne, dans le Spreewald, et il manquait encore quelque chose ? Bien sûr, il y avait aussi Oberhof et l'autocollant de Cortina était collé à côté, pour illustrer la performance moto alpine.

En somme, un champion en selle, pensais-je en m'intéressant au kilométrage. J'ai d'abord cru que le soleil m'éblouissait, mais cela ne faisait aucun doute : ce fanfaron avait parcouru 785 kilomètres. Cela suffit à peine pour aller jusqu'à la Wartburg et revenir.

C'est alors que j'ai découvert ce que cachait son penchant pour le voyage. On trouve, pour quelques centimes, dans le kiosque à journaux de la gare de Friedrichstraße, dans le HO-Auto-Haus Unter den Linden et à la gare Ostbahnhof - pour ne citer que quelques endroits - les décalcomanies, pour la plupart des objets kitsch. A Leipzig, des marchands ambulants proposaient des séries entières à l'occasion de la foire d'automne, et même le service de distribution des journaux postaux s'occupe de ce genre d'affaires bizarres.

Les motos et les voitures ne sont pas des albums de timbres. Je n'ai rien contre les vignettes de performance. Les photos de bon goût des plus beaux endroits de notre pays ont aussi leur justification. En tout cas, je ne gâcherai pas la peinture de ma BK avec une photo de Hinterkötzschenbroda.

P. N., Köpenick