olieric Ven 20 Sep 2024 - 16:39
1/ BON, alors je ramasse les copies pour aujourd'hui.
Vous n'avez pas bien lu l’énoncé du problème, sinon, vous auriez évité de faire des réponses hors sujet!
2/ Bonne copie au début pour Sfman. Oui, on peut considérer que Honda Cub et Solex sont des deux roues motorisés qui ont grandement contribué au déplacement personnel de nombreuses populations à faibles revenus. Et l'on peut aussi prendre en compte le fait que ce sont des engins que l'on peut toujours faire rouler et entretenir. Même si, pour nous la finalité est plus ludique que laborieuse.
3/ Par contre votre enthousiasme vous égare quand vous parlez de motos frugales pour des motos qui étaient onéreuses à produire, à acheter etc...
4/ Gaston est un indécrottable poète et il est donc pardonné pour ses digressions nippones (friponnes?). je crois que si, effectivement, ces motos enthousiasmantes peuvent être économes à faire rouler cela est du au sérieux de la construction et au fait que la moto, par essence est beaucoup moins onéreuse que l'automobile. par contre, elles sont arrivées à un moment où les japonais avaient scindé leur marketing en deux. pour les américains et leurs vassalités, des motos plaisir et pour les marchés émergeants, Amérique du sud, Asie, Afrique, des motos frugales. La saine gestion industrielle de ces marques a fait que certains moteurs trouvaient à s'employer sur les deux marchés pour le plus grand bénéfice des consommateurs ludiques.
5/ Et ce qui est très intéressant dans vos choix, c'est que vous y avez inclus des motos qui, fabriquées en pensant aux marchés d'état, ont capté la clientèle des motards attachés aux qualités de robustesse, plus ou moins d'entretien accessible, et aussi de durée du modèle dans le temps. La clientèle pour ces motos était aussi celle des travailleurs dès lors que, dans le pays émergeait une classe moyenne pas encore assez riche pour l'automobile ou bien tout simplement piquée au virus de la moto. L'administration vendait périodiquement dans chaque pays des lots de motos. Ce n'étaient pas des motos frugales par destination première, mais elles le sont devenues pour notre plus grand bonheur. N'oublions pas que jusqu'à 1968, pour l'ouvrier français la vie était souvent frugale. On n'était pas vraiment bien logé, et franchement peu propriétaire. On faisait beaucoup d'heures, On avait pas un budget transport extensible, et nos loisirs restaient frugaux. L'achat de devises étrangères était contrôlé, la consommation d'essence encadrée. Pour les motos, je ne parle pas de l'entre-deux guerres. Ces motos sont assez rares, maintenant, dans nos garages.
6/ Alors on pourrait citer dans un premier jet, bien sur les BMW dans un nombre de pays impressionnants. Mais pas seulement. Le travailleur en quête de plus de vitesse, de confort, de capacité d'emport, regardait ces motos avec grand intérêt. Même si il rêvait devant les Bonneville, Harley etc.. des films américains.
En France, on avait encore Terrot, Peugeot et Motobécane qui resistaient et proposaient des cylindrées petites et moyennes, et les ventes des domaines mettaient entre nos mains des Cemec ou Ratier, puis des Triumph ou BSA et plus tardivement les BMW série2. En Italie je connais les Guzzi 500 Falcon et New Falcon, il y en eut d'autres, surement. En Rosbif land des tas de choses, vu qu'à l'époque on cherchait des devises et que le neuf partait en Amérique. En Espagne, la production de Sanglas, seul moteur à soupapes et mis régulièrement en ventes des domaines... La mienne est une 400 F-SO (pour Servicios Oficiales)
7/ Je n'ai pas encore lu assez de documents pour avoir un avis éclairé sur les motos russes et "estoises" et pour savoir si le travailleur pouvait acheter aussi les DNEPR et OURAL ou bien si il devait en rester à la Jupiter ou Planeta, ou bien la M1 en 125... j'ai des lumières sur la Hongrie et c'est intéressant.
8/ Et pour en revenir aux fondamentaux, Je vois les choses ainsi. Les motos frugales de chez nous ont disparu des catalogues à la fin des années 60, sauf les cyclos jusqu'à remplacement par les Scooters. Les motos "administration" frugales sont encore d'actualité pour certains modèles. (Ma BM était une 75/6 de l'armée suisse).
Les motos frugales sont encore énormément d'actualité sur les marchés Africains, asiatiques, moyen-orientaux, américains du sud. ce rôle est très majoritairement pris en mains par les producteurs chinois.
Dans nos garages, nous avons des motos chinoises quand notre besoin est clairement analysé et que le facteur prix est important pour nous. je pense aux MASH avec ou sans side-car. Les motos frugales que nous recherchons sont majoritairement des MZ ou autres estoises parceque elles ont été construites jusqu'à la fin du système communiste qui les a générées, et construites et exportées dans les pays pauvres jusqu'à 1989 pour la plupart. il est bien plus facile de se refaire une MZ état neuf qu'une Peugeot 175 Bol d'OR.
Mention spéciale à Balthazard pour son engin à moteur Ydral!
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