Parapente : MZ ou pas MZ ?

C'est un moteur de MZ dans ce paramoteur ? ((une variante du parapente)






D'autres vidéos ici : https://www.youtube.com/user/bzik4/videos


Apparemment de "Zanzottera Technologies", un constructeur de moteurs pour parapente :

http://www.zanzotteraengines.com/en/

Avec, par ex. le moteur MZ 34 :
http://ultralightnews.com/mzengines/mz34.htm
https://en.wikipedia.org/wiki/Zanzottera_MZ_34

Ce sont des "paramoteurs" :

https://en.wikipedia.org/wiki/Paramotor
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paramoteur

Et on retrouve aussi des moteurs Wankel
!

Comme quoi, les moteurs 2 temps, ça plane pas mal ...
 

Ici, il semble qu'il s'agisse d'un moteur PPG Kobra qui est originellement un 100cc.
On en trouve une version Pollini kitée à 200cc.
Le camarade polonais a fait, semble-t-il, son propre kit avec le cylindre MZ150 du moteur ETZ, la culasse est ailetée comme une TS.
le carbu reste à identifier.
Sur sa page perso il n'est pas bavard. Je le comprend, la vérité est dans les airs, pas dans le blabla.

À tous, je vous le dis: parachute, parapente, delta... volez! vous comprendrez pourquoi les oiseaux chantent.

olieric a écrit:
À tous, je vous le dis: parachute, parapente, delta... volez! vous comprendrez pourquoi les oiseaux chantent.

C'est tentant...

Mais je lis chez le fabricant italien Zanzottera que leurs moteurs 2T ne sont pas homologués pour les "vols habités". A cela 1 raison administrative (pas d'homologation par les autorités compétentes) et 1 raison technique (risque d'arrêt inopiné du moteur). Le créneau du constructeur est donc celui des aéronefs sans pilote.

Pour un bricoleur amateur, l'équation est différente. D'ailleurs, en planeur ou avec un parachute, je suppose que le risque de casse est limité.

Mais ça refroidit un peu quand même...

Parallèlement aux efforts visant à améliorer la fiabilité, il y a le travail d'amélioration des performances, que l'on retrouve dans la pratique du karting : augmentation de la puissance, réduction du poids, etc.

Notre camarade polonais a mis un moteur de drone sur son engin. Bien, çà le regarde et c’est pas pour çà que çà que je vais m'inquiéter chaque fois que je sors d'un avion.
La seule chose qui me refroidit, c'est le coût de cette pratique en France. C'est pour çà que je suis obligé d'attendre d'être en Hongrie pour faire joujou.
De toute manière, la meilleure façon, selon moi, d'utiliser un moteur MZ, c'est de le mettre entre deux roues.

Sinon, le plaisir du parachute, ce n'est pas le moteur, c'est la formidable chimie biologique qui est à l'oeuvre:
montée d'adrénaline avec la montée en altitude, gigantesque pointe d'adrénaline quand tu es assis au bord de la porte ouverte, avec summum au moment du saut.
Puis progressivement, arrivée de dopamine en remplacement de l'adrénaline pendant la chute libre et ensuite félicité totale quand l'aile est ouverte et que tu te rapproches du sol sans bruit.
Et enfin, quand, malheureusement, tu es au sol, tu n'as qu'une envie: recommencer au plus tôt.

Un moteur MZ sur un parapente :

Entretemps [vers 1988], certains pilotes ont motorisé leurs machines volantes. Peter Eckstein fait voler en secret son premier trike construit par lui-même avec un moteur de Trabant à Rana [Tchécoslovaquie]. Jürgen Ackermann et Albert Bienert utilisent un parapente, qu'ils font voler - également à Rana - avec une moto MZ. À Dresde, un professeur de l'Université technique tente depuis quelque temps d'obtenir l'autorisation de construire un "cerf-volant à moteur à des fins agricoles". Maintenant, les autorités approuvent son groupe de vol scientifique et y voient une modeste opportunité de "conserver et développer la construction d'équipements aéronautiques en RDA".

(Quelle: https://www.dhv.de/verband/drachenfliegen-geschichte/drachenfliegen-unter-ddr-regime/ )