Mes motos de jeune motard

Mes motos de jeune motard (par Chameau Jaune)



    « Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans (heu non 60).... ». En ce temps là, on pouvait conduire une moto de n'importe qu'elle cylindrée à 16 ans ; la vitesse sur les routes de campagne n’était pas limitée ; la 500 Kawa était appelée la « faiseuse de veuves » (en raison de son freinage ridicule comparé à ses performances);les pilotes du « continental circus » se tuaient régulièrement en course.
Je conduisais une « sage » Honda 125 SL et je rêvais de conduire une plus grosse cyindrée, peut être une MZ 250 ETS (à cause de son rapport prix /performances).
Cette moto n'avait pas encore fait les preuves de ses extraordinaires dons de voyageuse et on ne l'appelait pas encore : « Chameau »
    Mon modeste budget d'étudiant ne me permettait pas d'envisager l'achat d'une autre moto et je me contentais d'admirer mon rêve presque accessible sur des publicités semblables à celle-ci :



A suivre ….

belle histoire ..a suivre !

Sympa la S1 ! rare !

ça me rappelle mon s3, qu'est ce que j'ai pu m'amuser avec , ma 2éme moto en 76



qu'est ce que je regrette de l'avoir vendu

didier17 a écrit:ça me rappelle mon s3, qu'est ce que j'ai pu m'amuser avec , ma 2éme moto en 76



qu'est ce que je regrette de l'avoir vendu  

Peut-être la plus aboutie de toutes les 3 pattes Kawa . . .

jyva28 a écrit:

Peut-être la plus aboutie de toutes les 3 pattes Kawa . . .

Je remplacerai le "peut être" par "surement" !   chez Kawa, il y deux cadres, le petit (250/350/400) et le gros (500/750).
Le petit cadre, gage de légèreté, avec le plus gros (400) moteur est synonyme de plaisir et de performances, d'autant que ce moteur est très souple.

La suite:
Mes motos de jeune motard (par Chameau Jaune)
La suite:


Beaucoup d’entre vous se posent la question : pourquoi parler de la 250 Kawa ? Parce que cette moto me rappelle le temps ou je n’avais pas encore choisi entre « la Force », les motos construites pour rouler loin, et le « côté obscur », les motos à consommer !
   Dans le compte-rendu de l’essai qui oppose le Chameau à la S1, les deux « philosophies » de l’utilisation d’une moto sont représentées ; un Chameau austère et fidèle et une « trois pattes «  clinquante et ravageuse ; mes motos ont fait partie successivement de l’une ou l’autre de ces « écoles ».
    Ma « route » a donc croisé la S1 au début des années 70 ; comme je l’ai déjà dit, j’étais fauché et je n’ai pu conduire cette Kawa que parce qu’un cousin me l’a prêtée : je ne l’ai conduite que quelques kilomètres mais elle m’avait enchanté ; une douceur, une puissance et une allonge extraordinaire pour l’utilisateur de 125 que j’étais alors ; même la « quatre pattes » que j’essaierai un peu plus tard ne m’impressionnera pas autant. Une H2, bien plus tard, oui ! Mais revenons à nos moutons ; c’est-à-dire au Chameau.
   J’ai conduit la 125TS occasionnellement à cette époque, mais, le Chameau, non. Ce n’est que 30 ans plus tard que j’effectue le retour à la simplicité et à l’aventure à l’occasion d’un tour d’Europe. Le rideau de fer était tombé depuis 15 ans et l’usine de Zchopau avait été transformée en centre de loisirs.




A suivre.....

Sympa la photo ! prise en 2004 ?

Mes motos de jeune motards, je continue:




     Au début des années 70 paraît dans Moto Journal l'essai de la MZ 250 d'enduro ; le journaliste concluait son article par quelque chose d'approchant cette formule : « une moto de compétition peu adaptée à un usage courant ». d'ailleurs, même si j'avais eu le budget, je n'aurais pas pu l'acheter car elle ne fut pas commercialisée en France. Un rêve vraiment inaccessible !
      Je me consolais avec ma 125 SL ; même si celle-ci, peu adaptée au tout terrain, se faisait pourrir sur les chemins par les 125 DT et autres Suzuki TS ; celles-ci profitant de l’expérience en compétition de ces deux marques.
      1973 ou 1974 : premier enduro du Touquet ; j'avais troqué mon twin Honda CB250 contre une vieille Ford au coffre gigantesque dans lequel je transportais la OSSA de Jean Claude ; malheureusement, nous arrivâmes trop tard pour l'inscription en course mais le voyage dans le Nord ne fut pas perdu car j'essayais la moto dans les dunes en marge de la course : le souvenir d'une moto fabuleuse de facilité de conduite et d'une souplesse, moteur, suspension, hallucinante.




A suivre....