PRINCIPALES CLASSIFICATIONS DES HUILES
http://joho.p.free.fr/EC/COURS%20DOC/Lubrification/CLASSIFICATIONS%20DES%20HUILES.pdf
additif dans les huiles ????
http://www.motoservices.com/entretien/additif-huile.htm
Moteurs 2 temps
Moteurs 2 temps à admission par carter-pompe : à mélanger à l'essence dans un ratio de 50:1 (2 %) ; elle brûle avec le carburant injecté dans la chambre de combustion (de 0,5 % à 6 % suivant les préconisations).
Moteur 2 temps à injection directe : le moteur est lubrifié par brumisation du bas moteur et du cylindre via une pompe à huile.
Propriétés
Point d'éclair : la plupart des huiles moteur sont presque entièrement dérivées du pétrole, elles sont donc combustibles en présence de dioxygène, comme tous les hydrocarbures. Mais ce sont des huiles lourdes (ce qui reste lors du raffinage après que les hydrocarbures légers tels que l'essence ou le kérozène ont été extrait du pétrole). Le point d'éclair indique la température la plus basse à laquelle elles s'évaporent, et peuvent s'enflammer. Les huiles lourdes à point d'éclair élevé sont préférables ; c'est pourquoi l'huile la plus volatile est extraite lors du raffinage.
Réserve d'acidité.
Réserve d'alcalinité exprimée en milligramme de KOH par gramme de lubrifiant. Protège de la corrosion.
Teneur en zinc, phosphore, soufre.
Tendance à mousser.
Viscosité : elle diminue avec la température. L'huile doit rester assez visqueuse pour maintenir son rôle de film protecteur, tout en restant assez fluide pour circuler librement dans le moteur.
La Society of Automotive Engineers (SAE) a établi un codage pour la viscosité, avec les grades suivants : 0, 5, 10, 15, 20, 25, 30, 40, 50 ou 60. Le suffixe W (Winter en anglais) désigne le grade (lié à la viscosité) SAE hiver. Pour mesurer le grade, on porte l'huile à une certaine température, puis on mesure le temps qu'elle prend pour passer dans un orifice standardisé. Plus ce temps est long, plus la viscosité (donc le grade) est élevée.
Les notations ne sont pas les mêmes pour les huiles de boîtes de vitesses : une 75W90 n'est pas forcément moins fluide qu'une huile moteur.
Monograde : Les mesures sont réalisées à 100 °C en mm²/s (centistokes, cSt, unité non SI). Leur viscosité diminue avec la température suivant une courbe logarithmique. Ces huiles sont adaptées aux moteurs qui chauffent peu (tondeuses à gazon, voitures anciennes) ou encore aux Diesel marins qui ont une température de fonctionnement globalement constante (pas d'accélération et d'arrêt intempestifs).
Multigrade : Pour limiter les différences de fluidité à froid et à chaud, on ajoute des additifs à base de polymères, ce qui permet d'utiliser l'huile toute l'année. Leur courbe est toujours logarithmique, mais moins accentuée. Le second grade SAE (grade été) est mesuré à chaud (à 100 °C). Les mesures sont faites selon la norme SAE J300.
Grades hiver : la viscosité d'une huile 0W est mesurée à -30 °C, pour une 5W à -25 °C, 10W à -20 °C, 15W à -15 °C, 20W à -10 °C et 25W à -5 °C.
Additifs
Ces additifs améliorent le fonctionnement et les performances du moteur, dont sa durée de vie, mais ils peuvent être toxiques, non dégradables (ni biodégradables) et contribuer au caractère polluant des gaz d'échappement. Certains d'entre eux peuvent interagir avec les catalyseurs des pots catalytiques.
Abaisseur du point d'écoulement1 : augmente la fluidité à froid.
Additif antistatique1 : augmente la conductivité électrique de l'huile pour décharger l'électricité statique. Ainsi, les étincelles ne se forment plus et il y a moins de risques d'explosion (exemple : graphite).
Additif EP (extrême-pression)1 : empêche le grippage à pression élevée.
Agent anti-usure1 : forme une pellicule sur les métaux.
Antimousse1 : huile de silicone pour casser les bulles en surface, ou polymère pour diminuer la quantité de petites bulles entraînées.
Inhibiteur de corrosion1 : inhibe les réactions chimiques comme l'oxydation.
Dispersant1 : maintient les particules en suspension colloïdale. Évite les dépôts de vernis sur les pièces du moteur et de boues dans le carter.
Détergent1 : savon métallique alcalin (exemple : lithium).
Émulsifiant1 : facilite le mélange huile-eau.
Modificateur de viscosité1 : polymère à masse molaire élevée. Il diminue la différence de viscosité entre l'huile froide et l'huile chaude.
Exemples :
Dialkyldithiophosphate de zinc2 (ZDDP) : antioxydant, anti-usure, anticorrosif et légèrement dispersant.
Alkylphénate sulfure de calcium ou de magnésium2 : détergent, antioxydant, anti-usure, antiacide.
Polytétrafluoroéthylène (PTFE) : améliore l'adhérence de l'huile sur les surfaces[réf. nécessaire], mais il peut se solidifier et boucher le filtre à huile.
Disulfure de molybdène : réduit la friction.
Huile de synthèse
Article détaillé : Huile de synthèse.
Elles sont synthétisées pour la première fois par des scientifiques allemands à la fin des années 1930, début 1940 pour les besoins de l'armée. Elles restent fluides à des températures inférieures à 0 °C tandis que les huiles minérales classiques, les huiles d'origine animale et végétale peuvent se solidifier.
Elles sont devenues populaires dans les années 1950 à 1960, en particulier dans l'aviation où les huiles minérales classiques atteignaient leurs limites.
C'est au milieu des années 1970 qu'elles ont été commercialisées dans le secteur de l'automobile.
Elles contiennent des esters synthétiques, des polyoléfines.
Elles n'ont pas besoin d'autres additifs pour améliorer leur fluidité (ce sont les additifs antérieurement utilisés qui se décomposent en premier), si bien qu'elles vieillissent moins vite et peuvent être utilisées deux à trois fois plus longtemps que les huiles minérales.
http://joho.p.free.fr/EC/COURS%20DOC/Lubrification/CLASSIFICATIONS%20DES%20HUILES.pdf
additif dans les huiles ????
http://www.motoservices.com/entretien/additif-huile.htm
Moteurs 2 temps
Moteurs 2 temps à admission par carter-pompe : à mélanger à l'essence dans un ratio de 50:1 (2 %) ; elle brûle avec le carburant injecté dans la chambre de combustion (de 0,5 % à 6 % suivant les préconisations).
Moteur 2 temps à injection directe : le moteur est lubrifié par brumisation du bas moteur et du cylindre via une pompe à huile.
Propriétés
Point d'éclair : la plupart des huiles moteur sont presque entièrement dérivées du pétrole, elles sont donc combustibles en présence de dioxygène, comme tous les hydrocarbures. Mais ce sont des huiles lourdes (ce qui reste lors du raffinage après que les hydrocarbures légers tels que l'essence ou le kérozène ont été extrait du pétrole). Le point d'éclair indique la température la plus basse à laquelle elles s'évaporent, et peuvent s'enflammer. Les huiles lourdes à point d'éclair élevé sont préférables ; c'est pourquoi l'huile la plus volatile est extraite lors du raffinage.
Réserve d'acidité.
Réserve d'alcalinité exprimée en milligramme de KOH par gramme de lubrifiant. Protège de la corrosion.
Teneur en zinc, phosphore, soufre.
Tendance à mousser.
Viscosité : elle diminue avec la température. L'huile doit rester assez visqueuse pour maintenir son rôle de film protecteur, tout en restant assez fluide pour circuler librement dans le moteur.
La Society of Automotive Engineers (SAE) a établi un codage pour la viscosité, avec les grades suivants : 0, 5, 10, 15, 20, 25, 30, 40, 50 ou 60. Le suffixe W (Winter en anglais) désigne le grade (lié à la viscosité) SAE hiver. Pour mesurer le grade, on porte l'huile à une certaine température, puis on mesure le temps qu'elle prend pour passer dans un orifice standardisé. Plus ce temps est long, plus la viscosité (donc le grade) est élevée.
Les notations ne sont pas les mêmes pour les huiles de boîtes de vitesses : une 75W90 n'est pas forcément moins fluide qu'une huile moteur.
Monograde : Les mesures sont réalisées à 100 °C en mm²/s (centistokes, cSt, unité non SI). Leur viscosité diminue avec la température suivant une courbe logarithmique. Ces huiles sont adaptées aux moteurs qui chauffent peu (tondeuses à gazon, voitures anciennes) ou encore aux Diesel marins qui ont une température de fonctionnement globalement constante (pas d'accélération et d'arrêt intempestifs).
Multigrade : Pour limiter les différences de fluidité à froid et à chaud, on ajoute des additifs à base de polymères, ce qui permet d'utiliser l'huile toute l'année. Leur courbe est toujours logarithmique, mais moins accentuée. Le second grade SAE (grade été) est mesuré à chaud (à 100 °C). Les mesures sont faites selon la norme SAE J300.
Grades hiver : la viscosité d'une huile 0W est mesurée à -30 °C, pour une 5W à -25 °C, 10W à -20 °C, 15W à -15 °C, 20W à -10 °C et 25W à -5 °C.
Additifs
Ces additifs améliorent le fonctionnement et les performances du moteur, dont sa durée de vie, mais ils peuvent être toxiques, non dégradables (ni biodégradables) et contribuer au caractère polluant des gaz d'échappement. Certains d'entre eux peuvent interagir avec les catalyseurs des pots catalytiques.
Abaisseur du point d'écoulement1 : augmente la fluidité à froid.
Additif antistatique1 : augmente la conductivité électrique de l'huile pour décharger l'électricité statique. Ainsi, les étincelles ne se forment plus et il y a moins de risques d'explosion (exemple : graphite).
Additif EP (extrême-pression)1 : empêche le grippage à pression élevée.
Agent anti-usure1 : forme une pellicule sur les métaux.
Antimousse1 : huile de silicone pour casser les bulles en surface, ou polymère pour diminuer la quantité de petites bulles entraînées.
Inhibiteur de corrosion1 : inhibe les réactions chimiques comme l'oxydation.
Dispersant1 : maintient les particules en suspension colloïdale. Évite les dépôts de vernis sur les pièces du moteur et de boues dans le carter.
Détergent1 : savon métallique alcalin (exemple : lithium).
Émulsifiant1 : facilite le mélange huile-eau.
Modificateur de viscosité1 : polymère à masse molaire élevée. Il diminue la différence de viscosité entre l'huile froide et l'huile chaude.
Exemples :
Dialkyldithiophosphate de zinc2 (ZDDP) : antioxydant, anti-usure, anticorrosif et légèrement dispersant.
Alkylphénate sulfure de calcium ou de magnésium2 : détergent, antioxydant, anti-usure, antiacide.
Polytétrafluoroéthylène (PTFE) : améliore l'adhérence de l'huile sur les surfaces[réf. nécessaire], mais il peut se solidifier et boucher le filtre à huile.
Disulfure de molybdène : réduit la friction.
Huile de synthèse
Article détaillé : Huile de synthèse.
Elles sont synthétisées pour la première fois par des scientifiques allemands à la fin des années 1930, début 1940 pour les besoins de l'armée. Elles restent fluides à des températures inférieures à 0 °C tandis que les huiles minérales classiques, les huiles d'origine animale et végétale peuvent se solidifier.
Elles sont devenues populaires dans les années 1950 à 1960, en particulier dans l'aviation où les huiles minérales classiques atteignaient leurs limites.
C'est au milieu des années 1970 qu'elles ont été commercialisées dans le secteur de l'automobile.
Elles contiennent des esters synthétiques, des polyoléfines.
Elles n'ont pas besoin d'autres additifs pour améliorer leur fluidité (ce sont les additifs antérieurement utilisés qui se décomposent en premier), si bien qu'elles vieillissent moins vite et peuvent être utilisées deux à trois fois plus longtemps que les huiles minérales.
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