Bon. Faut que je vous raconte.
Pour pouvoir négocier un peu, j'ai forcé sur l'apprentissage de la langue et ça s'est bien passé. rabais raisonnable.
Raùl (notre hôte pour Colombres) m'avait donné une échelle de valeur pour s'y reconnaître dans les modèles et les prix et pouvait acheter pour moi.
Mais j'ai tenu à faire les choses comme un grand.
Aussitôt l'argent arrivé chez mon vendeur (si on veut pas faire confiance, faut pas arpenter la planète)il me passe un SMS et j'accroche la remorque.
Me voilà donc en train de m'envoyer 1400 kilomètres avec ma petite automobile. Dans un Bipper, c'est aussi bruyant que dans une loco diesel.
À fond la musique. L'Espagne, c'est un peu comme en France. Stations avec ou sans masques, c'est un peu au feeling de chacun.
J'ai un masque dans la poche mais je ne m'en servirai pas.
Arrivé à mon rendez-vous, nous faisons l'administration et je vois bien que mon vendeur est triste de devoir vendre sa moto qu'il bichonne depuis longtemps.
Crise oblige et j'ai le sentiment d'être le nabab qui s'offre le monde des autres.. Bon, je le rassure sur le fait que sa Sanglas sera bien traitée.
Heureusement qu'il ne sait pas comment j'ai massacré ma 500S2V5! ... l'essentiel est de lui raconter une histoire qui lui fasse du bien. non?
Voilà où cette moto a passé les vingt dernières années:




Adios, voy a la casa.

Arrivé à Nantes, enfin je retrouve la pluie bretonne qui manquait tant!
Je ne me suis pas relevé cette nuit pour aller la regarder mais c'est parceque je suis arrivé à midi!
Dès que j'ai trouvé comment manipuler les movies avec mon appareil photo, je vous mets des vidéos!
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